giuseppe zanotti En Egypte, la démocratie se cons

C'est toutefois sans la somme de groupes, d'associations et de collectifs qui travaillent sans autorisation, sous couvert de cabinets d'avocats, de cabinets de conseil ou de s commerciales afin de une législation très restrictive sur les ONG. Sans qu'aucun chiffre fiable soit disponible (entre 6 000 et 10 000 organisations auraient été créées depuis la révolution, selon les chercheurs), l'influence de ces groupes est devenue évidente à travers la vague sans précédent de manifestations, de sit-in et de grèves qui touchent depuis un an et demi tous les secteurs de l'économie égyptienne, y compris les militaires. Tout indique une prolifération des mouvements sociaux. Du "comité populaire" de défense des quartiers au collectif [url=http://www.fayatindia.com/giuseppe-zanotti.html]giuseppe zanotti[/url] d'éboueurs, du regroupement des conducteurs de microbus aux "groupes de lecture publique", toute une variée s'agite et se mobilise spontanément loin des syndicats, des partis et même des bailleurs de fonds internationaux [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] qui se pressent en Egypte avec une ardeur sans précédent depuis la révolution.

Le développement de la société civile était devenu un leitmotiv de l'ancien régime [url=http://www.shewyne.com/hoganoutlet.html]hogan outlet[/url] dès [url=http://www.jeremyparendt.com/Hollister-b5.php]hollister france[/url] les années 2000, mais le ra?s, qui était parvenu à prévenir la multiplication des organisations indépendantes de des droits de l'homme, utilisait surtout les associations de charité pour mieux les déficiences de l'Etat en matière de publics. Ce qui a favorisé l'essor des associations religieuses au profit des islamistes. Selon Ayman Abd El-Wahab, directeur du département d'études de la société civile au d'études politiques et stratégiques d'Al-Ahram, sur les 34 000 ONG enregistrées en , 75 % se consacreraient à des activités "de charité".
"L'idée de créer Nabta est née juste après la révolution, qui s'est produite sans qu'aucun ordre ne soit donné, se [url=http://www.shewyne.com/hoganoutlet.html]hogan sito ufficiale[/url] souvient Ali Azmi. On s'est dit : ce qu'il faut, ce n'est pas les gens ni les à développer un projet, c'est leur l'envie et les moyens de se ." Depuis quelques mois, la dizaine de volontaires de Nabta cible un quartier du Caire, le parcourt avec des prospectus et des ballons pour enfants et parents à une session d'activités en plein air. Quelques jours plus tard, un rassemblement est organisé dans un public. Les adultes affluent et entament des discussions sur les problèmes les plus divers (l'évacuation des eaux usées, le ramassage des ordures, la distribution de gaz et d'électricité, l' aux handicapés ou le ramassage scolaire, soit [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] les services souvent désertés par l'Etat).
Fin septembre, deux villages égyptiens ont déclaré leur "indépendance" pour contre leur abandon par l'Etat et les services publics. Dans la province de Dakahleya, au coeur du delta du Nil, le village de Tahsin est un cloaque isolé, au bout d'une route de terre. La population y vit sans tout-à-l'égout, h?pital, réseau électrique ni eau courante propre, ravagée par l'hépatite C. Ses habitants, qui réclament la démission du gouverneur, ont décidé de ne plus leurs , leurs factures d'eau et d'électricité ni leur contribution aux coopératives agricoles d'Etat, afin de s' en toute indépendance. Ils ont été imités fin septembre par la localité d'Al-Loqa, dans le gouvernorat d'Assiout, qui a annoncé sa "sécession de la République arabe d'Egypte".
Cette "société civile informelle", selon l'expression de la politologue Néfissa, chercheuse à l'Institut de recherche pour le développement, implique toutes les classes sociales, embrasse les causes les plus diverses. Elle partage surtout un même d'action : "Le passage à la rue, le choix de l'"informalité" sans demande d'autorisation pour se et des réunions ou des manifestations, le fonctionnement en réseau et l'adhésion individuelle." Selon Mourid Fahmi, cadre de l'association Rouh Al-Shabab ("L'esprit de la jeunesse") pour "l'amélioration des conditions de [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister france[/url] vie des éboueurs", en moins d'un an, 40 microentreprises regroupant chacune une quinzaine de chiffonniers ont ainsi vu le jour en Egypte. Elles ont réussi à se reconna?tre et par l'Etat alors que les éboueurs officient depuis des décennies en marge de la société.
Dans la bataille des partis traditionnels pour ces nouveaux acteurs [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour france paris[/url] de la démocratie à leur cause, les Frères musulmans disposent d'une avance certaine, avec leur abondant [url=http://www.jordanpascherofficiele.com]air jordan[/url] réseau de bienfaisance et de services médicaux et éducatifs. Mais leur avantage est-il durable ? "Oui, tant que les gens attendent encore leur paquet de riz, affirme Ali Azmi. Mais s'ils se mettent à être indépendants et autosuffisants, combien de temps les Frères garderont-ils leur influence ? Ils sont bons en charité et en service mais pas en développement."
La transition semble parfois s'égarer dans des méandres institutionnels, les nouvelles institutions peinent à leur légitimité [url=http://www.advertiseza.co.za/item/158164]hogan sito ufficiale Union des centres Jean-Loui[/url] et l'opposition [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] a du mal à s'. Cependant, la vitalité de la société civile témoigne d'une réelle aspiration démocratique de la part des Egyptiens.
Imaginez un banc de poissons ou une nuée d'oiseaux. Est-ce qu'on sait qui dirige ? Qui prend les décisions ? Eh bien, voilà ce que nous sommes : ni une institution ni une organisation, mais un groupe spontané qui se développe comme les plantes, naturellement." Avec ses métaphores végétales, son poncho et son pantalon baggy, , 27 ans, [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] passerait facilement pour un doux rêveur égaré en . Il vient pourtant de sur pied un collectif qui témoigne des transformations profondes de la société civile égyptienne au lendemain de la révolution de janvier 2011.
Son organisation, Nabta ("plante" en arabe), créée avec un budget de 20 000 [url=http://shetms.w239.bizcn.com/newshuzhi/wygkcn_GuestBook.asp]barbour fr[/url] (2 500 euros), s'est donné pour but de le développement de "communautés spontanées autogérées". De tels collectifs, autrefois tenus [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan[/url] aux marges du politique par Hosni Moubarak, cherchent aujourd'hui à s' au coeur de la jeune démocratie égyptienne. La plupart constituent déjà autant de groupes de pression et de structures incontournables pour les partis, souvent en manque de base électorale et en quête d'appui auprès de ces nouveaux acteurs qui détiennent les "clés" des quartiers.
Pour le moment, le ministère des affaires sociales continue à la création de toute association "à caractère politique", et le président Mohamed Morsi a reporté une réforme de l'administration locale qui [url=http://www.russel.co.jp/aska/aska.cgi]abercrombie pas cher Make You[/url] permettrait l'élection des gouverneurs de province. Cependant, la demande de démocratie et de représentation issue des communautés locales ne cesse de .

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